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  • : Juste un voyage
  • : Se laisser porter par la beauté des mouvements artistiques et sociaux du 19ème et du début 20ème... une sensibilité en éveil...
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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 10:11

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La mauvaise mère (1894) de 
Giovanni Segantini (1858-1899), 

Giovanni Segantini était un peintre italien, rattaché au courant du symbolisme.

Autre tableau mis en poème A mon avril  

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 09:40

 

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Leocodia entre 1819 et 1823 dans les  "Peintures noires" de Goya (1746 - 1828) 

 « C’est un véritable peintre, un singulier génie que Goya. Jamais originalité ne fut plus tranchée, jamais artiste espagnol ne fut plus local. – Un croquis de Goya, quatre coups de pointe dans un nuage d’aqua-tinta en disent plus sur les mœurs du pays que les plus longues descriptions. Par son existence aventureuse, par sa fougue, par ses talents multiples, Goya semble appartenir aux belles époques de l’art, et cependant c’est en quelque sorte un contemporain. »

Théophile Gautier (1811-1872)

 

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 23:34

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Ben oui, notre amour était mort 
Sous les faux des moissons dernières, 
(La javelle fut son suaire ...) 
Ben oui, notre amour était mort, 
Mais voici que je t'aime encor !

Pan pan ! pan pan ! à grands coups sourds, 
Comme lorsqu'on cloue une bière, 
J'ai battu les gerbes sur l'aire ; 
Pan pan ! pan pan ! à grands coups sourds 
Sur le cercueil de notre amour !

Et pan pan ! les fléaux rageurs 
Ont écrasé, dessous leur danse, 
Le bluet gris des souvenances 
(Et pan pan ! les fléaux rageurs !)
Avec le ponceau qu'est mon coeur !

Dedans la tombe des sillons 
Quand ce fut le temps des emblaves, 
Comme un fossoyeur lent et grave, 
Dedans la tombe des sillons 
J'ai mis l'amour et la moisson.

Des sillons noirs un bluet sort
Tandis qu'une autre moisson bouge ;
Avec un beau ponceau tout rouge,
Des sillons noirs un bluet sort,
Et voici que je t'aime encor !

Renouveau
Gaston COUTÉ (1880-1911)

Tableau "La Tombe du Poète"
Pedro Saenz (1863-1927).

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 23:15

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 Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles

La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,

Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...

- On entend dans les bois lointains des hallalis.


Voici plus de mille ans que la triste Ophélie

Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir

Voici plus de mille ans que sa douce folie

Murmure sa romance à la brise du soir

Le vent baise ses seins et déploie en corolle

Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;

Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,

Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;

Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,

Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile :

- Un chant mystérieux tombe des astres d'or

II

O pâle Ophélia ! belle comme la neige !

Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !

C'est que les vents tombant des grand monts de Norwège

T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;

C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,

À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits,

Que ton coeur écoutait le chant de la Nature

Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;

C'est que la voix des mers folles, immense râle,

Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ;

C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,

Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !

Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !

Tu te fondais à lui comme une neige au feu :

Tes grandes visions étranglaient ta parole

- Et l'Infini terrible éffara ton oeil bleu !

III

- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles

Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;

Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,

La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.

Ophélia - Arthur Rimbaud (1854 - 1891)

Tableau Ophélie (1853)
Paul Delaroche (1797 - 1856) 

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 23:11

Un groupe d'amis dans les rues de Paris - Lartigue - 1903

Un groupe d'amis dans les rues de Paris - Lartigue - 1903

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 23:29

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Les souvenirs, ce sont les chambres sans serrures.
Des chambres vides où l’on n’ose plus entrer,
Parce que de vieux parents jadis y moururent.
On vit dans la maison où sont ces chambres closes.
On sait qu’elles sont là comme à leur habitude,
Et c’est la chambre bleue, et c’est la chambre rose …
La maison se remplit ainsi de solitude,
Et l’on y continue à vivre en souriant …

Henry Bataille (1872 – 1922 )

Tableau Souvenir d'Odilon Redon (1840 – 1916)

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 17:05
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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 17:03

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Femme cuisinant sur un poêle à bois en fonte, 
c. 1900. 
Gélatine argentique.

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 16:58
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Frères Drake. Le Jongleur, c. 1890. 
À la gélatine argentique monté sur carton en studio
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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 16:55

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©Editions du Croissant
Carte postale. 
Le tour du monde dans un oeuf, Paris, vers 1900

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